Rumeur sur la mort d’Alpha Condé : Des révélations troublantes qui risquent de faire mal au pouvoir…
Quelques jours après la violence contre des journalistes par des gendarmes de l’éco 3 de Matam, des réactions d’indignations se multiplient. Depuis cette altercation, l’institution nationale indépendante des droits de l’homme ne cache pas son amertume face à cette situation. Dans une sortie médiatique dimanche sur un média de la place, le président de l’INIDH a clairement soutenu que le groupe de presse Gangan a été victime d’acharnement de la part du régime d’Alpha Condé.
Pour lui ce sont plutôt des gens proches du président qui ont colporté la rumeur annonçant la mort du chef de l’Etat.
« C’était les mêmes procédés quand le président était en Tunisie. Ce sont les mêmes personnes qui avaient fait passer l’information. Ils ont appelé les gens au téléphone pour leur dire que le président était décédé. Et maintenant pour se décharger après, ils ont été obligés de dire que c’est Gangan qui a transmis. Sinon l’information a commencé à circuler avant d’après ce qu’on avait appris. Mais ce qui est important les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes personnes qui ont distillées cette information quand le président était en Tunisie, ce sont les mêmes personnes avec les mêmes procédés qui ont distillées les mêmes informations mais cette fois-ci en trouvant un bouc qu’émissaire qui est la télévision Gangan. Il y’a eu précipitation, la précipitation a été celle de couper les ondes de la radio Gangan. Je pense qu’il fallait faire preuve de retenue pour chercher à comprendre. Si ça ne tenait qu’à cette information de Gangan, combien de Guinéen avait écouté cette émission à 2 heures du matin, le bas peuple dormais. Ce sont des intellectuels qui ont des intentions inavoués, ils cherchent quelque chose et maintenant qu’ils distillent des informations pour en tirer des bénéfices politiques. Je pense qu’il faut rechercher les vrais coupables et les punir. La Radio Gangan n’est qu’une pauvre victime que les gens ont utilisée pour exercer leur sale besogne. »
Concernant la barbarie des gendarmes de l’éco 3 de Matam contre les hommes de média, le président de l’INIDH précise
« J’étais dans mon bureau quand des journalistes ont appelé, ils étaient en sanglot, j’entendais des cris partout. J’ai immédiatement dépêché des enquêteurs sur le terrain, ils ont pris des images, j’ai été même à Matam pour voir l’état des journalistes. Mais ce que nous avons retenu c’est que la violence était d’un seul côté. Ce qui est regrettable, c’est que la haine s’est exprimé parce quand vous voyez la manière dont les matériels de travail étaient détruits, ce n’était pas contre l’individu mais c’était la haine contre les journalistes. Il n’y a pas de démocratie sans presse libre et indépendante, il faut travailler de manière à professionnaliser la presse. »
N’bany Sidibé pour journal Guinée
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