Rumeur sur la mort du président : Un cadre du PEDN accuse le gouvernement !
La rumeur sur la mort du président de la république continue toujours de faire l’objet d’une avalanche de commentaires et de réaction dans la cité. Comme pour dire que le débat est loin de prendre fin sur ce sujet. Au cours d’une sortie médiatique ce mercredi 8 novembre 20017 Faya François Bourno le porte-parole du parti de l’espoir pour le développement national PEDN la formation politique que dirige l’ancien premier ministre Lansana Kouyaté est revenu en long et en large sur cette actualité qui a fait tant de bruit en guinée.
Il a tout d’abord commencer par condamner au nom du président du PEDN et les membres du bureau exécutif national du parti, les exactions dont les journalistes sont victimes ces derniers temps dans le Pays. Avant d’apporter son soutien aux hommes de médias.
Par ailleurs, François Brouno accuse le gouvernement guinéen d’être à la base de la propagation de la rumeur sur la mort du président Condé.
« La rumeur dont on parle je pense qu’elle est venue de Sékhoutoureyah du gouvernement même. Et la rumeur a été géré par Sékhiutoureyah même. Vous savez ce n’est pas la première fois. Nous avons plusieurs canaux selon lesquels on peut facilement détecter ceux qui véhiculent des rumeurs dans le Pays. Nous avons l’ARPT qui joue un rôle important dans ce sens. Parce que le ministre Damantang a dit que le numéro de téléphone du président a passé toute la nuit à sonner. Quels sont ceux qui ont appelé, ceux qui ont appelé comment ils l’ont appris, ils ont beaucoup des mécanismes par lesquels à travers ces canaux de communication pour attraper des bandits dans ce pays-là. Pourquoi ils n’utilisent pas tout cela ? On n’est pas contre qu’on interroge les journalistes mais la façon dont cela a été fait nous interpelle tous. » a-t-il ajouté.
Et de poursuivre pour terminer.
« Aujourd’hui y’a une inquiétude qui pèse très lourd parce que y’a beaucoup de débats qui sont contrôlé par le gouvernement. On n’est pas contre parce que la HAC est là pour ça, mais aller jusqu’à interdire l’émission de certaines radios nous inquiète. Nous pensons qu’il y’a une dose d’illégalité qui pèse sur la raison. Vous savez le constat en Afrique est que les chefs d’État qui n’ont pas de bilan à proposer à leur population trouvent toujours de débats inutiles au public. L’autre chose quand on veut atteindre une cible y’a plusieurs mécanismes pour atteindre ce qu’on veut. Aujourd’hui il faut le dire la presse fait un travail remarquable. Il est important de se dire clairement qu’aujourd’hui y’a une forte tentative des autorités en place de vous interdire certains actes que vous êtes en train de poser. Mais, vous n’êtes pas seuls, nous acteurs politiques combien de fois nous sommes victime de tentative de mise en cause de la liberté politique, il faut qu’on se lève, il faut qu’on se mobilise » a conclut Faya François Bourno.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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