Saikou Yaya Barry : « Sidya Touré n’est pas malade et le problème de succession ne se pose pas à l’UFR »
Depuis quelques temps, le patron de l’union des forces Républicaines se fait rare dans les activités de son parti. Ses traditionnelles assemblées générales sont animées par des cadres de l’UFR.
Comme Kôrô Alpha, Sidya Touré aussi est entrain de battre le record dans les voyages à l’étranger. Une situation qui continue de créer des soupçons. Certaines langues parlent de la fragilité de sa santé.
C’est ce qui selon eux explique ses sortis intempestives. Pourtant au sein de ce parti, des responsables disent être préoccupés à d’autres choses. Dans une interview accordée ce vendredi à notre rédaction, le secrétaire national de la jeunesse de l’UFR a démenti ces allégations qu’il considère d’ailleurs de non évènement.
« Vous le savez beaucoup de présidents des partis voyagent trop mais si on s’intéresse à Sydia Touré c’est un plaisir c’est ça l’actualité aujourd’hui. Mais écouter le parti se gère à l’interne comme à l’externe. Nous avons des activités à l’étranger, il a des personnalités à rencontrer. Evidemment il faut reconnaitre qu’à chaque fois beaucoup de nos cadres et responsables sont partis à l’étranger, ils ont essayé de faire aussi des consultations concernant leur santé. Si Sydia a dit la dernière fois que son dos lui faisait mal et qu’on considère que c’est une maladie grave, écouter Sidia Touré n’est pas malade je vous invite à venir assister à l’assemblée de ce samedi vous allez voir et vous saurez si c’est un malade ou pas. Ensuite le problème de succession ne pose pas à l’UFR. En 2020 s’il n’est pas candidat, on se retrouvera et désigner celui qui peut conduire le parti. »
Autre sujet abordé, c’est bel et bien l’adoption du code électoral par l’assemblée nationale. Sur la question, l’honorable Saikou Yaya Barry n’a pas été tendre envers les députés du Rpg arc-en-ciel et l’UFDG. Pour lui les procédures ont été violées avant même l’adoption de ce code électoral à l’assemblée.
Déjà une requête a été déposée à l’institution nationale indépendante des droits de l’homme en vue d’obtenir l’annulation de ce nouveau code par la cour constitutionnelle précise-t-il. Selon le secrétaire national de la jeunesse de l’UFR, ce code est inapplicable en Guinée.
N’bany Sidibé pour Journal Guinée