Salmana Diallo sur l’arrestation de Takana Zion: «c’est une violation de la loi….»

L’affaire de troisième mandat pour le président Alpha Condé continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Le pouvoir de Sékhoutouréya ne veut plus tolérer des voix qui s’élèvent contre cette velléité. Les premières victimes commencent à se buter contre le pouvoir.

 

Après Elie Kamano la semaine dernière, c’est le tour de Takana Zion de mordre à l’appât. Il a été arrêté ce mardi au boulevard Telly Diallo alors qu’il conduisait un mouvement « Wonkhai 2020 ».

Objectif, dénoncer la mal gouvernance et s’opposer à tout prolongement du mandat d’Alpha Condé.

Au lendemain de cette arrestation, les réactions se multiplient et font presque la une de l’actualité ce mercredi.

D’ailleurs le président du conseil national des organisations de la société civile CNOSC-DDG n’a pas été tendre envers le pouvoir.

Pour Salmana Diallo cette arrestation est une violation flagrante de droit de l’homme.

« Au nom de la société civile et particulièrement le CNOSC-DDG nous condamnons avec la dernière énergie l’arrestation de M. Takana Zion, ce n’est pas parce que nous le soutenons, Mais c’est parce que nous condamnons le sabotage de la démocratie. C’est l’un des objectifs de la société civile de manière générale » a-t-il fait entendre.

Avant de poursuivre pour condamner la façon dont Takana a été arrêté.

« Nous avions considéré qu’en guinée il y’a vraiment la démocratie. Si nous parlons de la police et de la gendarmerie pour nous c’est l’État, parce que c’est été les éléments du pouvoir. Le ministre de la défense et de la sécurité parlent souvent de réforme au niveau de nos forces de sécurité mais jusqu’à présent on ne voit pas cette réforme. La manière dont Takana Zion a été arrêté, c’est une violation de droit de l’homme, c’est n’est pas normale. Donc ce qui se passe aujourd’hui n’est pas bon pour l’image de notre pays. Parce que la manifestation est légale, on ne demande pas une autorisation, on informe plutôt les autorités compétentes » a t-il martelé.

 

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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