Sortie du ministre de la com : Souley Thianguel tacle Rachid N’diaye.

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La sortie médiatique de Rachid N’diaye ministre de la communication continue toujours de faire réagir les acteurs politiques de l’opposition. Après Makanera kaké et Ousmane Gaoual Diallo, c’est le tour de Souleymane Thianguel Bah directeur de la cellule de communication du parti union des forces démocratiques de guinée UFDG de réagir ce jeudi 29 mars 2018 depuis Paris la capitale française. Pour Souleymane Bah autrement appelé Souley-Thianguel, cette sortie médiatique de Rachid N’diaye est pitoyable, mais il dit ne pas être surpris par ces propos, parce qu’il est le résultat d’une gouvernance du président Alpha CONDE.

« Aujourd’hui nous avons des ministres qui n’ont aucune expérience, et qui n’ont aucune honte de la parole qu’ils déploient dans l’espace public. Cela fait vraiment pitié. » Réagit –il

De poursuivre toujours dans le même sens. « Quand on n’écoute Rachid N’diaye, soit il ne connait pas la loi ou il n’est pas au courant de ce qui se passe dans son pays. Dans l’un ou l’autre cas cela est un problème. Parce qu’il est le représentant d’un gouvernement. » Ajoute-t-il

Pour Thianguel, le fait d’avoir des cailloux qui sont jetés par des jeunes manifestants n’autorise pas des gens qui sont censés les défendre de tirer sur eux.

Plus loin, il dira que son parti a toujours demandé à ces militants de tenir des propos responsables et d’exercer librement leur droit de manifestation.

« L’UFDG et le président Cellou en particulier n’ont jamais prôné la violence. Par contre, nous avons toujours demandé à nos s militants et tous les responsables de tenir des propos responsables. » Tente-t-il d’argumenter

Sur le dossier d’un militant de l’UFDG dont le procès est actuellement en cours à la justice, Monsieur Bah dénonce ce qu’il qualifie du deux poids deux mesures qui existent dans le traitement du dossier judiciaire en guinée.

« Lorsque vous avez une justice qui n’est pas équitable, qui n’est pas juste. On sait parfaitement qu’en guinée il existe une justice à deux vitesses. Il y’a des gens pour lesquels la justice s’applique et d’autres contre lesquels la justice s’applique. » Déplore-t-il pour terminer

 

 

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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