La crise interne qui secoue l’opposition républicaine ces derniers temps n’est plus à démontrer, d’autant plus qu’elle s’est transportée finalement sur les medias. Toute chose qui se matérialise par des attaques et contrattaques, à travers des medias interposés.
Toutefois, face à cette situation qui tend à être explosive, l’on constate que certains leaders tentent tout de même de ramener la balle à terre, pour, disent-il, sauver l’unité de cette opposition face à un pouvoir qui ne rate aucune occasion pour exploiter ses failles stratégiques.
Ainsi, pour en savoir plus sur ce sujet, il suffit tout simplement de porter attention sur cette sortie médiatique de Thierno Saïdou Bayo, premier secrétaire du Parti Socialiste (PS), ce weekend.
« C’est un faux débat de dire que l’UFDG est le seul parti qui s’impose au sein de l’opposition républicaine, car même quand Elhadj Cellou est à l’extérieur, il nous fait le compte rendu de ses tournées. C’est bien sûr le plus grand parti de l’opposition, mais au cours des plénières de l’opposition, chaque leader aura son temps de parole, et le point de vue de chacun est pris en compte », a laissé entendre l’ancien directeur de la communication de la CENI.
Avant de poursuivre sur l’affaire des 500 millions, qui semble enflammer encore de plus l’atmosphère crisogene qui mine cette partie de la classe politique Guinéenne.
« Moi j’ai décidé de ne plus parler de cette affaire de 500 millions, parce qu’on doit s’occuper d’autres choses plus important que ça. Cela n’est d’ailleurs pas un piège, ça devait être fait depuis 2015, mais on n’a attendu 2017 pour le faire. Cet argent aussi n’est pas l’argent d’Alpha Condé, c’est l’argent de la Guinée pour faire fonctionner une institution de la République », a-t-il ajouté.
Comme pour dire que cette affaire ne doit pas être pour lui, un facteur de division de cette opposition. Par ailleurs, Thierno Saïdou Bayo n’a pas manqué de dénoncer le refus du pouvoir d’organiser les élections communales, ce qui pourrait selon lui, justifier les prochaines manifestations de l’opposition prévues après le Ramadan.
« Faire des manifestations, ça nous coute très cher, mais quand on nous oblige de les faire, nous allons manifester. Mais nous constatons que c’est l’opposition qui veut la paix dans ce pays », a-t-il conclu.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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