L’actualité politique reste toujours dominée par les élections communales du 4 février dernier. Quelques jours après la tenue de ce scrutin la tension’ reste vive dans la capitale et certaines villes de l’intérieur du pays. Conséquence, des jeunes ont péris dans les violences et des dégâts matériels importants ont été enregistrés. Ce jeudi 15 février 2018 au cours d’une sortie médiatique, le ministre conseiller personnel du président Alpha Condé s’est exprimé sur cette actualité et d’autres sujet. Tibou Kamara d’entrée de jeu, s’est rejouit de l’organisation des communales en guinée malgré toutes les batailles liées à l’organisation des ces élections. Plus loin Tibou Kamara pense qu’il est trop tôt pour tirer un bilan, il préfère attendre que tous les résultats soient proclamés par la CENI pour le faire.
Revenant sur les origines de ces violences en guinée, Tibou Kamara soulève un cas.
« Donc on ne peut que condamner la violence s’opposer à ceux qui prônent la violence et en on fait une arme pour exister. Nous sommes en apprentissage de la démocratie et à la recherche d’un équilibre social dans le cadre de la pratique de la démocratie qu’il faut le dire a divisé profondément notre pays. Parce que en Guinee, le discours citoyen a été remplacé malheureusement par un discours communautaire et communautariste. Et aujourd’hui on met beaucoup plus l’individu l’ethnie en avant qu’à la nation, chose qui est regrettable. C’est ce qui est à l’origine de ces violences très souvent. » a-t-il expliqué
Avant de piursuivre. « Je voudrai ici appeler au sens de responsabilité de chacun, et à notre conscience nationale, pour comprendre que nous avons en partage la guinée. Et que nous pouvons régler nos différents autrement que par la violence aveugle et sourde à laquelle nous assistons. Donc je condamne et éprouve la violence. » a-t-il ajouté
S’adressant ainsi aux différents candidats à ces élections, Tibou Kamara dira qu’on ne va pas à une élection avec une certitude de gagner.
« La démocratie suppose qu’une compétition ouverte, transparente et le sentiment aussi qu’on y va avec l’espoir de gagner , mais aussi avec l’éventualité de perdre. On ne va pas à une élection avec seulement la certitude de gagner. Lorsqu’on doit aller à des élections, il faut que les conditions de confiance de ces élections soient réunies. Il faut que le processus qui conduit aux élections jusqu’au résultat qui est l’étape intermédiaire final, il faut que à toutes les étapes électorales, qu’on est le sentiment de justice, d’équité et de transparence. Si tel est le cas, en cas de défaite elle est acceptée en cas de victoire elle est méritée. » a conclut le conseiller personnel d’Alpha Condé
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinee
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