Après la validation partielle du nouveau code électoral amendé par la cour constitutionnelle, les réactions et les commentaires se multiplient dans la cité. Mais toutefois, comme il fallait s’y attendre à l’occasion de chaque évènement de ce genre, les hommes de droit ont été les premiers à y réagir.

Entre polémique et divergence, les juristes universitaires polluent sérieusement l’atmosphère politique dans la cité. Toute chose qui crée de facto une confusion totale chez les citoyens, qui ont du mal à découvrir la vérité dans cette affaire.

Ainsi, pour le juriste universitaire, Mohamed Camara, ce code électoral ne peut pas être promulgué pour l’instant, car certaines de ses dispositions sont déclarées non conformes à la constitution.

Il l’a fait savoir ce lundi 19 Juin 2017 au cours d’une sortie médiatique.

« Tant qu’il y a des articles dans le code électoral, qui sont déclarés non conformes à la constitution par la cour constitutionnelle, il ne sera pas promulgué par le président de la République. Donc même l’article qui porte sur le mode de désignation des chefs de quartiers et de districts n’est pas encore validé dans ce sens. Car il faut que tous les articles soient validés ensemble », a-t-il expliqué.

Avant de poursuivre, pour rappeler les fondements d’un arrêt de la cour constitutionnelle.

« L’arrêt de la cour constitutionnelle n’a pas la vertu de satisfaire tout le monde, mais plus tôt de s’imposer sur tout le monde », a-t-il renchéri.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée

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