Conakry ville morte: Le constat sur le terrain

Conakry vibre au rythme des manifestations et toutes les activités semblent être au ralenti. Comme il fallait s’y attendre syndicats et acteurs politiques continuent de mettre la pression sur le gouvernement afin que leurs revendications soient prises en compte. Ce lundi 26 février encore l’axe le prince est resté quasiment paralysé suite à la ville morte de l’opposition Républicaine. Déjà le matin, des échauffourées ont été signalées un peu partout à Conakry notamment sur l’axe Hamdallaye Bambeto Cosa , wanindara jusqu’à sonfonia.

 

Sur cet axe, des jeunes très en colère sont sortis pour barricader la route, brûler despneus empêchant ainsi toute circulation et tout mouvement dans la zone. Chose qui a irrité la colère des forces de maintien d’ordre qui sont venus tirer des gaz lacrymogènes et à balle réelle par endroit il faut le préciser, pour disperser des jeunes manifestants et empêcher tout attroupement au bord de la route.

Même constat également du cote de la transversale Lanbandji , Taouyah, kipé en passant par Nongo et Kaporo, d’où d’ailleurs , des échauffourées ont éclatées par endroit entre jeunes manifestants et forces de l’ordre.

Sur l’autoroute Fidel Castro, il n y’a pas eu de manifestations, mais toutes les activités économiques, sont au ralenties et la circulation est reste fluides jusqu’au moment ou nous avions mis cette information en ligne.

Au marché de madina, un commerçant que nous avons pu contacter aux environs de midi nous a fait savoir egalement que les portes de plusieurs boutiques et magasins sont fermés. Il signale tout de même la présence de quelques commerçants devant leurs boutiques pour veiller a tout éventuel risque de debordement.

A kaloum, le collectif de la société civile pour la sauvegarde de l’école guinéenne a été empêché dans son élan de marcher. Plusieurs membres dudit collectif ont été mis aux arrêts et conduits au commissariat central de kaloum. Aux dernières nouvelles, on apprend que ces manifestants ont été tous libéré.

 

 

 

 

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

00 224 621 50 15 82