Depuis quelques jours l’information est sur toute les lèvres comme quoi que le président de la plateforme citoyenne unies pour le développement a rencontré le président de la république le professeur Alpha Condé. Sur cette question Abderrahmane Sanoh a éclairé la lanterne de l’opinion. Pour lui, il est libre de rencontrer qui il veut, quand il veut et quand l’intéressé lui permettra, le reste ne le lui intéresse pas.
« Effectivement j’ai rencontré le président Alpha condé sur sa demande bien sûr, la rencontre a été courtoise , on a échangé sur la situation du pays je l’ai fait savoir que le pays va très mal, et je lui ai dit à ce que je dis à qui veut l’entendre que oui j’ai soutenu les syndicalistes du SLECG dans son combat, et que je l’ai dit également j’ai appuyé les chefs religieux tout ce qui a été fait à ce niveau-là c’était pratiquement avec mon appui. Le chef de l’Etat m’a dit que c’était une erreur de communication de son gouvernement, je lui ai rappelé aussi sa responsabilité dedans. » A expliqué Monsieur Sanoh
Précisant ainsi que la société civile n’acceptera pas le tripatouillage constitutionnel pour une raison ou une autre.
« J’ai interpellé le chef de l’Etat sur le problème de constitution parce que il avait ouvert une brèche là-dessus je lui ai conseillé de ne pas toucher la constitution. J’ai aussi attiré son attention sur certaines pratiques, qui ne sont pas bien de sa part et qui déstabilisent le gouvernement. Il m’a dit que sur la question de troisième mandat qu’on lui prête des intentions lui il ne veut pas. » Ajoute t-il
Par rapport à la sortie du ministre du budget ce matin sur Rfi, qui parle d’une possibilité d’augmentation du prix du carburant pour faire face à l’augmentation de salaire des enseignants, Abderrahmane Sanoh dira que c’est une déclaration maladroite.
« Nous n’accepterons pas une augmentation du prix du carburant, la société civile n’acceptera pas dans le contexte actuel. Si il veut aggraver la crise on l’aggravera mais on n’acceptera pas c’est aussi simple. » Conclut t-il
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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