Âgé de 68 ans, l’accusé N’Faly Condé parce que c’est de lui qu’il s’agit, aurait anesthésié sa patiente avant de se jeter sur elle pour satisfaire à ses besoins sexuels. Selon nos informations, l’acte se serait passé ce mercredi 5 octobre 2017 aux environs de 19heures dans une clinique située au quartier Moriwoulén dans la commune urbaine de Kankan. Selon les témoignages recueillis sur place, le présumé violeur a été pris en flagrant de lit par le mari de la victime dans sa clinique. Selon l’époux de la victime Moussa Barry, le docteur N’Faly Condé est un habitué des faits dans les affaires de viol.

Par ailleurs, Monsieur Barry précise qu’il n’est pas à sa première fois d’être victime de la part de ce même Médecin, ce fut le cas avec sa première femme.

« À chaque fois que ma première femme revenait de sa clinique elle me disait avoir la sensation d’avoir fait des rapports sexuels mais puisque je n’avais pas de preuves je ne pouvais absolument rien. Donc, j’avais déjà des soupçons par apport au cas de ma première épouse » dit-il pour se justifier.

Par ailleurs, le mari de la victime est revenu sur les circonstances par lesquelles il a surpris l’infirmier entrain de violé sa femme.

« J’ai fait repartir ma femme cette fois-ci encore chez lui, puisque j’avais des doutes, quelques temps après j’y suis allé moi-même. C’est en ce moment que je suis tombé sur le docteur qui était complètement déshabillé et couché sur ma femme qui était dans un état d’inconscience sous l’effet de l’anesthésie. Ainsi j’ai fait sortir mon téléphone pour prendre sa photo. Il a cogné mon téléphone qui est tombé par terre je n’ai pas pu prendre la photo. Je me suis battu avec lui jusqu’à ce qu’on soit sorti dehors. C’est ainsi que les voisins sont venus intervenir et m’ont demandé de pardonner car je tenais son sexe en main » explique-t-il.

Il faut noter que selon les dernières nouvelles, le présumé violeur se trouve actuellement dans les mains de la gendarmerie en attendant l’ouverture d’une enquête. La victime quant à elle a été conduite à l’hôpital régional de Kankan pour des soins.

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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