Gaston Kobo Dopavogui, un policier en service au Commissariat Urbain de Kaporo-rails, dans la commune de Ratoma, aurait délesté l’homme de médias, Ousmane Woulada Barry, Directeur de Ressources Humaines et des Finances du Groupe de Presse ‘’La République-City FM’’ de son téléphone portable. Selon la victime, l’agent en question aurait profité d’une plainte contre Barry, qui a commis une infraction mineure en étant à trois personnes sur une moto, pour confisquer son appareil. Après le désistement du plaignant, le policier prétend, selon Ousmane Woulada Barry, avoir remis le téléphone à quelqu’un qu’il pensait proche de l’homme de médias. Mais qui ? Mystère !
Voici le témoignage de la victime.
« Le Samedi, à 21h30, mon frère, ma sœur et moi quittions Dar-es-salam pour aller rendre visite à un parent hospitalisé à l’hôpital sino-guinéen de Kipé. Nous étions à trois sur ma moto. Arrivés au rond-point de Bambéto, des policiers nous ont arrêtés à cause de la surcharge. J’ai immédiatement reconnu que c’était une infraction. J’ai tenté de plaider en donnant raison à ceux qui nous ont arrêtés. Je leur ai dit qu’on a un malade hospitalisé, pour preuve ils pouvaient voir dans nos mains le mangé du patient. Je leur ai dit qu’on ne voulait aller vite avant qu’on ne ferme la porte de l’hôpital avant notre arrivée. J’ai multiplié les pardons. Malgré tout, le chef de poste n’a pas accepté et il a ordonné au policier qui nous a arrêté d’envoyer ma moto à la routière. Vu que je ne connaissais pas là où on voulait l’envoyer, j’ai pris la moto par derrière en vue d’aller avec l’agent. Ce geste a énervé le commandant de la police routière, surnommé Gbèngbè, qui pensait que je voulais faire de la résistance. Brusquement, il s’est dirigé vers moi en courant, m’a attrapé et bousculé avec force. Attirant, du coup l’attention sur moi. Un soi-disant inspecteur de police habillé en civil est venu s’interposer, en proférant des menaces à mon encontre. C’est ainsi que mon frère et moi avons été conduits au Commissariat Urbain de Kaporo-rails, où nous avons passé la nuit enfermés dans des conditions très difficiles. Le lendemain, dimanche, avec l’intervention des membres de notre famille, l’affaire a été réglée à l’amiable. Néanmois, les policiers nous ont exigé le paiement de six cent mille francs guinéens (600 000 GNF) comme amande pour obtenir notre libération et Cent mille francs guinéens (100 000 GNF) pour obtenir la moto. Tout cela assorti d’excuses de ma part à l’endroit des policiers et à leur commandant surnommé Gbèngbè. Malheureusement, l’agent Gaston Kobo Dopavogui, qui avait confisqué mon téléphone SAMSUNG Galaxy Grandprime+ dès le début a prétendu finalement avoir remis l’appareil à un monsieur qui devait me le restituer. Et puisqu’on n’a pas retrouvé cette personne, j’ai alors porté plainte contre lui au Tribunal de la première instance de Dixinn. Et j’ai demandé une intervention du Procureur Général près de la cour d’Appel de Conakry pour me rétablir dans mon droit en tant que citoyen. J’exige qu’on me rende mon téléphone. Pas plus, ni moins !
A noter que nos tentatives de joindre Gaston Kobo Dopavogui pour avoir sa part de vérité dans cette affaire ont été vaines.
Nbany Sidibé pour Journal Guinée
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