Commémoration des évènements de janvier et février 2007: Les jeunes de l’axe font des recommandations…
Ce dimanche 22 janvier 2017, marque le 10eme anniversaire des évènements douloureux de janvier et février 2007.
A rappeler qu’au cours de ces évènements, plusieurs guinéens sont tombés sous les balles des forces de l’ordre à Conakry comme à l’intérieur du pays.
La journée du 22 janvier 2007 a été donc dramatique avec un bilan estimé à plusieurs dizaines de morts au pont 8 Novembre.
A l’occasion de cet anniversaire, les Jeunes de l’axe accompagnés par les organisations de la société civile et certains partis politiques se sont retrouvés au rond-point Bambéto pour faire des déclarations.
Le Mouvement ‘’AKHADAN’’ par la voix de son porte-parole a plaidé pour qu’il y’ait justice dans cette affaire, avant de demander à tout le peuple de Guinée de ne pas oublier les victimes tombées sous les balles.
<< Il ne faut pas oublier ces enfants, ils se sont battus pour la Guinée >>.
Mohamed lamine sotto Diallo Allias ‘’SAMOURAI’’ demande à l’Etat de faire la lumière sur cette affaire qui reste encore gravée dans les mémoires.
Cependant, le représentant de la société civile, Ibrahima Balaya Diallo n’a pas manqué de dénoncer l’inefficacité de la justice guinéenne face aux violations des droits en Guinée.
<< Continuons ce combat pour honorer ces enfants, même si la justice est inféodée à l'argent et au pouvoir >>, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, à l’instar des partis politiques présents à cette rencontre comme le Bloc libéral et le PRP, le parti Nouvelles Forces démocratiques de Mouctar Diallo s’est fait représenter par le coordinateur adjoint de sa cellule de communication.
Dans sa déclaration, Ibrahima kalil Kourouma a tout d’abord rappelé le contexte dans lequel ces évènements ont eu lieu, avant de lancer un appel à l’Etat.
<< Nous demandons à l'Etat de rétablir toutes les victimes dans leur droit et d'appliquer la loi sur tous les coupables de ces actes >>, a-t-il lancé.
Et de poursuivre : << Nous réclamons justice pour toutes les victimes des violences politiques en guinée>> a-t-il conclu.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal de Guinée.