Education : L’autre conséquence désagréable de la fermeture des écoles et des universités à Conakry…
Depuis le 2 février dernier, le système éducatif guinéen se trouve dans une trêve sans précédent. Et cette situation qui mine ce secteur préoccupe plus d’un en Guinée. Car, au-delà des conséquences que les concernés subissent, notamment, élèves ; étudiants ; enseignants, parents d’élèves et tant d’autres, les taxi-motards s’indignent et constatent une baisse considérable de leurs recettes journalières.
En plus des nombreuses victimes de ce congé forcé, c’est le secteur du transport qui prend sa dose de conséquences. D’autant plus que, les taxi-motards profitaient beaucoup plus avec le déplacement des élèves matin midi et soir.
C’est le cas d’Alpha Amadou, taxi-motard qui regrette cette situation. A l’en croire la majeur partie de leur clientèle est constitué des élèves.
«Bien que, je ne suis ni élève, ni étudiant, personnellement, je ne suis pas pour ce congé forcé. Dans la mesure où, je vois mes recettes en baisse de façon considérable. Figurez-vous que, notre clientèle se repose en grande partie sur l’éducation, notamment, élèves et étudiants même certains enseignants. Le matin avant qu’il ne soit 8h, on travaille très bien et à 14h après les cours, on profite aussi de leur retour. Dès fois même, le soir pour certains qui font les cours de révision, ils nous sollicitent. Mais, actuellement il faut le reconnaitre, ça complètement changé, et on ne compte que sur les vendeuses matinales qui n’ont d’ailleurs pas d’argent il faut le dire. C’est pour quoi, les élèves nous manquent sincèrement,» a-t-il déclaré.
Cet autre conducteur de taxi-moto pour sa part, égrène les mêmes inquiétudes et souhaite une solution dans un bref délai.
« Vraiment, nous sommes inquiets de la situation. Et je souhaite personnellement que les acteurs concernés trouvent une solution à ce problème de façon imminente. Car, le système éducatif est un problème de tout le monde. C’est pourquoi, actuellement nous nous disons que, nous sommes les plus victimes de cette réalité. En ce sens que, notre chiffres d’affaires est considérablement en baisse. Quelqu’un qui gagnait plus de 100.000fg se retrouve environ 50.000 à 60.000fg par exemple aujourd’hui. C’est vraiment déplorable dans ce pays,» s’est-il indigné pour conclure.
Diongassy Bah pour Journal Guinée