La volonté de l’homme d’atteindre un niveau de développement élevé n’est pas sans conséquences pour l’Environnement dans son ensemble, ainsi plusieurs études ont relevé que le réchauffement climatique actuel est la conséquence directe des actions de l’humanité sur l’Environnement.
Cependant, malgré tous les efforts déployés à travers les différentes conférences internationales pour limiter ce phénomène, l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) a révélé que l’année 2016 a été la plus chaude de la planète depuis le début des relevés des températures en 1880.
L’étude relève qu’au cours de l’année 2016, la température moyenne à la surface de la terre et des Océans a atteint un record sans précèdent, avec 14,84 degré soit une augmentation de 0,94 degré par rapport à la température moyenne du 20eme siècle qui était de 13,9 degré.
Dans une autre analyse, la NASA a révélé également que l’année 2016 a été la plus chaude depuis 136 ans. Ces records de chaleurs ont été remarqués dans l’est de la Russie, dans l’extrême ouest du Canada, une partie de l’est des Etats-Unis, la plupart de l’Amérique centrale, le nord de l’Amérique du Sud ainsi qu’en Afrique de l’Ouest, dans des parties de l’Asie du Sud et des régions de l’Australie, surtout le long de la côte nord et orientale.
Par ailleurs, les mers et les océans ont été fortement affectés par ce phénomène.
Les températures sur les mers et océans ont été particulièrement élevées dans le nord du Pacifique près de l’Alaska, dans la mer de Béring, des parties du centre-ouest de l’Atlantique et l’est de l’océan Indien.
Quant à l’Arctique, il a connu en 2016 ses douze mois les plus chauds depuis le début des relevés de températures dans cette région en 1900.
Cela a entrainé non seulement une fonte de la banquise sans précédent, mais a aussi retardé la formation de nouvelle glace à l’automne.
Enfin, en Antarctique, la superficie annuelle moyenne des glaces sur l’océan a été la deuxième plus petite dans les annales, avec 11,1 millions de km2.
En ce qui concerne l’année 2017, la NOAA s’attend à une baisse des températures dans beaucoup des régions du Globe par rapport à 2016.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal de Guinée