Environnement : Quel bilan pour la Police verte et communale après des mois d’exercice ?

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Étant une initiative du gouvernorat de la ville de Conakry, la mise en place de la police verte et communale dans la capitale guinéenne est selon le constat de nombreux observateurs, apprécié par bon nombre de citoyen.

C’est le cas des commerçants et les usagers de la route Niger au niveau du grand marché de Madina, où notre reporter s’est rendu ce matin.

Mamadou Bhoye Bah est commerçant à Madina (marché Niger) :

« Depuis que la police verte et communale est venues ici la pagaille a diminué, l’embouteillage aussi est rare donc je félicite le gouverneur et je l’invite à augmenter leur nombre pour que tout Conakry soit couvert par cette police. »

De son côté, Boubacar Barry diplômé et conducteur de moto taxi nous a confié : « même nous les conducteurs, nous sommes exposés à un règlement de bonne conduite on ne fait pas comme avant, tout commence à rentrer dans l’ordre, je suis très content de cette situation».

Contrairement aux deux premiers, une étalagiste du nom de Mariam Sylla, a indiqué que la présence de ces agents les empêche d’écouler leurs produits : « aujourd’hui nous sommes empêchées d’étaler nos marchandises au bord de la route, ils savent que nos enfants ne travaillent pas et nos maris aussi, ce sont les femmes qui les nourrissent. Alors nous demandons au gouverneur de nous trouver une bonne place ».

Ainsi, la question qui se pose est de savoir pourquoi, le gouvernement n’augmente pas l’effectif de la polices verte et communale afin de règlementer ne serai ce que la circulation à Conakry.

Mohamed Kaba Soumah pour Journal Guinée

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