Evènement de 22 janvier et février 2007 : les victimes ne lâchent pas prise…
« Les acteurs s’engagent et la lutte continue pour une justice sociale. N’oublions pas nos martyres et engageons-nous pour la continuité de la justice sociale et la préservation des acquis démocratiques », c’est le thème de la conférence de presse animée par le Forum National des jeunes de la société civile guinéenne (FONAJESCG) et le Collectif des Acteurs pour la République (CAR), ce lundi 23 janvier 2017.
Cette sortie médiatique s’inscrit dans le cadre de la commémoration des événements du 22 janvier 2007.
Selon Dr. Bah Alpha Abdoulaye, secrétaire administratif du Conseil National des Organisation de la Société Civile (CNOSC), cette commémoration vise premièrement à faire en sorte que le sacrifice des jeunes qui sont tombés il y a 10 ans en défendant le peuple de Guinée, ne soient pas oubliés.
« Le second objectif, c’est de mobiliser au tour des efforts de la justice qu’il faut rendre à toutes ces victimes, non seulement les morts, mais aussi les nombreux blessé et handicapés de ces évènements ».
Il estime que les personnes indexées dans cette affaire ne sont pas du tout inquiété par la justice, ils continuent, dit-il, à se promener.
« Et les victimes sont en train de souffrir le martyr de leur engagement, donc c’est un devoir pour le CNOSC en tant que force citoyenne de rappeler aux autorités que ces victimes-là ont droit à la justice » a ajouté Dr. Alpha Abdoulaye Bah.
Parlant de la continuité du combat pour l’aboutissement de ce dossier du 22 janvier 2007, le secrétaire administratif du CNOSG a expliqué que :
« La plupart des guinéens pensent que continuer le combat c’est faire des manifestations de rue, mais le combat peut être fait de plusieurs manières. Donc le CNOSC continue à faire des rencontres, l’animation des cadres de réflexion et de concertation avec toutes les entités de la société civile.
Chaque fois qu’un cadre est organisé, un document est produit dans lequel il y a des recommandations et ce document est présenté aux autorités compétentes pour sa prise en compte ».
Pour finir, il s’est penché sur le fait que l’affaire du 28 septembre prime actuellement sur tous les dossiers de répression en Guinée.
« C’est vrai que le dossier du 28 septembre est brulant, mais nous lançons un appel aux autorités et à toutes les institutions nationales et internationales. Pour leur dire que ce dossier n’est pas le seul cas de répression en Guinée, il y a d’autres cas connus et documentés et qui doivent aussi être portés dans les juridictions comme les évènements du 28 septembre ».
Mohamed Kaba Soumah pour Journal de Guinée