La traditionnelle assemblée générale hebdomadaire de »Foutti », ou de »Laffidi », s’est tenue ce dimanche 19 novembre 2017 à matoto, en présence de nombreux jeunes venus des médias, des partis politiques et de la société civile guinéenne. Cette initiative a pour objectif de rassemblé au delà de la politique et des considérations ethniques à travers un repas, des jeunes venus de différents horizon. Elle a connue la présence de beaucoup de leaders politiques, notamment, Docteur Faya Milimouno président du BL, Elhadj Thierno Mamadou Bah président de la nouvelle génération pour le changement NGC accompagné de son vice-président Mouloukou Souleymane Keita, qui d’ailleurs s’est prêté aux questions du reporter de Journal Guinée.
Monsieur Keita se dit très satisfait de prendre part à ce rendez-vous amical qui consiste à se retrouver autour d’un plat de Laffidi à l’Africain.
Comme il fallait s’y attendre ce haut cadre de la NGC a préféré s’exprimer sur la grève des enseignants qui fait la UNE de l’actualité guinéenne.
Plus loin il estime que c’est une situation qui dénote du manque de responsabilité de l’État guinéen.
« Je pense que cela peut se justifier tout simplement, par le manque de volonté des autorités de l’État dans ce pays. Le pire est que le secteur éducatif soit affecté par cette défaillance, je trouve ça gravissime de la part de nos gouvernants. Parce qu’on ne peut pas parler d’avenir, sans parler d’éducation. Je suggère à ce gouvernement d’essayer de prendre des mesures pour essayer de mettre fin très rapidement à cette grève des enseignants » dit-il dans son intervention.
Cuillère à la main, Docteur Faya Milimouno président du BL a expliqué le motif de sa présence à l’assemblée générale de ‘’ Laffidi’’ ou de ‘’ Foutti’’.
« J’ai été invité par un ami en la personne d’Ibrahim Kalil Diallo, qui est membre actif de cette assemblée. J’ai été impressionné, parce que, la rencontre est très décontractée, on commence par prendre un bon Laffidi avec beaucoup de soumbara. En tout cas l’ambiance était très bonne. On discute de tout, en dehors de nos différentes activités respectives, nous sommes d’abord des citoyens ordinaires. C’est toujours un plaisir pour moi de se retrouver avec des compatriotes de tout bord confondu et discuter de tout et de rien. Je ne trouve pas qu’il y ait un inconvénient à cela, Ça n’a rien avoir avec la politique, on parle pas de politique ici, on discute des questions tabous ici » a laisser entendre Faya Milimouno.
Abordant la question relative à la grève des enseignants, le président du BL invite le gouvernement à privilégier le dialogue, pour éviter d’envenimer la situation.
« La grève est en train d’être suivie, parce que si nous voyons les jeunes élèves dans la rue c’est parce que y’a pas d’enseignants dans les salles de classes. Je croix que l’attitude du gouvernement, la responsabilité du gouvernement aurait été d’engager un dialogue avec ceux qui ont lancé le mot d’ordre de grève, pour savoir leur revendication. Ne pas dialoguer avec ces gens c’est entretenir une crise qui ne dit pas son nom. On gouverne par le dialogue, même si c’est une seule personne qui n’est pas contente, il faut l’écouter » a-t-il poursuivit.
La situation des immigrés africains en Libye n’a pas laissé indiffèrent l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2015 en Guinée.
« C’est quand-même une insulte à la conscience humaine, que de voir en ce 21ème siècle, des africains qui font l’esclavage des autres africains. Nous au niveau du BL nous seront demain, devant la mission diplomatique de la Libye, pour crier notre indignation, pour interpeller nos gouvernants, parce que ce qui se passe en Libye a une cause. Si nos jeunes ont été obligé de prendre un tel risque, c’est parce que quelque part il y’a quelque chose qui ne va pas dans nos différents Pays africains. C’est le manque d’opportunité qui les pousse. Donc, nous allons crier pour tout cela, nous allons interpeller qui de droit, pour qu’on aille chercher nos compatriotes, les libérés de cet esclavage-là, pour les ramener ici. » a conclut le patron du BL.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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