Garland: la liberté d’expression en question aux Etats-Unis
Garland: la liberté d’expression en question aux Etats-Unis
Les deux personnes qui ont tiré ce dimanche 3 mai devant une exposition de caricatures de Mahomet, à Garland, près de Dallas au Texas ont été identifiées. Elton Simpson, 31 ans, et Nadir Soofi, 34 ans, étaient colocataires dans un appartement de Phoenix (Arizona). Ce lundi, de nombreuses questions se sont portées sur les limites à la liberté d’expression.
Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
La police de Garland et le FBI enquêtent sur les liens éventuels entre les suspects, tués lors de l’échange de tir, et des organisations terroristes telles que le groupe état islamique. Les enquêteurs refusent pour l’instant de parler d’attaque terroriste, mais reconnaissent que les hommes s’apprêtaient à entrer dans la salle d’exposition pour faire usage de leurs armes.
L’appartement que partageaient Elton Simpson, qui se faisait appeler Ibrahim, et Nadir Soofi est passé au peigne fin. Elton Simpson était connu des agents fédéraux. Il avait tenté de partir pour la Somalie avant de recevoir une interdiction de voyager voilà cinq ans, mais l’enquête n’avait pas pu prouver l’intention de commettre un acte terroriste.
« Mouvements haineux »
Au-delà de la condamnation unanime des actes commis par les deux assaillants, des questions se posent ici sur la limite entre la liberté d’expression et les propos considérés comme offensants contre l’islam tenus par Pamela Geller. « Aucune forme d’expression ne justifie un acte de violence », a écrit la Maison Blanche dans un communiqué.
RFI