Immigration clandestine: coopération entre Grèce, Bulgarie et Turquie

Immigration clandestine: coopération entre Grèce, Bulgarie et Turquie

Un bateau transportant près de 90 migrants rescapés d’un naufrage, dans le port de Pylos, le 26 décembre 2013.AFP PHOTO / STRINGER - EUROKINISSI

La Bulgarie, la Grèce et la Turquie renforcent leur coopération contre les migrations clandestines. Les trois pays ont signé un accord à Sofia, la capitale bulgare, en vue de créer un centre d’échange d’informations en temps réel.

C’est au poste de frontière bulgaro-turc de Kapitan-Andréevo que verra le jour ce centre de coopération policière et douanière, dans une zone où les trois pays, la Bulgarie, la Turquie et la Grèce ont des frontières communes.

« Les organes de la police et des douanes échangeront de l’information en temps réel, pour réagir contre la migration illégale et la contrebande », a précisé le ministre turc de l’intérieur, Sebahattin Östürk.

« Route de l’Est »

En effet, depuis les années 2000, des millions de migrants sont entrés clandestinement dans l’Union européenne par ce qu’on appelle la « route de l’Est », notamment depuis la Turquie. Pour tenter d’endiguer ce phénomène, la Grèce a construit un mur de 18 kilomètres de long sur le fleuve Evros qui la sépare de la Turquie.

Mais l’immigration clandestine s’est déplacée vers la frontière bulgaro-turque et les autorités de Sofia ont entrepris une opération similaire, en construisant un mur de 30 km de long.

En mer

Le problème reste tout de même posé. Si les franchissements illégaux ont baissé, le long des frontières terrestres, le phénomène a pris de l’ampleur en mer, avec près de 50 000 franchissements en Méditerranée orientale en 2014.

RFI