Le ministre guinéen de la justice garde des sceaux Maitre Cheick Sacko a animé vendredi une conférence de presse dans la salle de formation de la cour d’appel de Conakry. Au total 12 points ont été débattus au cours de cette conférence.
Notamment la vacance judiciaire, le dossier du 28 septembre 2009, celui de Takana Zion, de Élie Kamano et d’ autres.
D’entrée de jeu, le ministre Cheick Sacko a tout d’abord invité la presse guinéenne à travailler dans le professionnalisme avant de revenir sur l’importance de la vacance judiciaire.
« Dans une démocratie c’est n’est pas seulement les trois pouvoirs, l’exécutif, législatif et le judiciaire. Il y’a un quatrième pouvoir qu’on oubli souvent c’est la presse nous au ministère de la justice on a beaucoup de respect pour la presse. Donc je vous demande solennellement de tenir compte de la spécificité de la justice dans une démocratie. Quand on parle de la vacance judiciaire cela ne veut pas dire que tout est fermé. Cela veut tout simplement dire que les gros dossiers sont renvoyés à la rentrée prochaine, tous les magistrats ne peuvent pas aller en vacance. Quand les magistrats travaillent toute la nuit, c’est des être humains c’est des citoyens comme les autres c’est normale qu’un mois par an qu’ils puissent également prendre des vacances, voyager, se reposer pour des raisons personnelles et pour des raisons de famille. Sachez que l’institution de vacance judiciaire est maintenant acquis au niveau de la justice guinéenne le mois dépendra juillet ou août vous serez informez » a déclaré Check Sacko.
Sur le dossier des artistes Takana Zion et Élie Kamano, le ministre est claire là dessus.
«Les artistes c’est des citoyens avant tout comme tous les autres, Je ne fais pas la différence entre un éleveur de Gaoual ou un chercher de l’or a Siguiri. Quand un artiste est interpellé par la police, sachez que c’est une affaire de police tant qu’il n’est pas déféré devant le procureur. Dès qu’il est déféré, la justice entre en jeu, il faut faire cette distinction dans ce pays. Donc, personne ne pourra nous instrumentaliser pour dire je fais des démarches pour que les acteurs soient libérés » a t-il renchéri
L’autre sujet qui a été abordé par le conférencier, c’est le dossier du 28 septembre 2009, le ministre de la justice rassure que le droit sera dit dans cette affaire.
«Ce dossier suit son cours normal, il est entrain d’être traité et ira jusqu’au bout. Si certains dans notre pays ont des doutes sur la capacité de la justice guinéenne à traiter ce dossier ils seront surpris, nous allons le traiter jusqu’au bout, après la vacance judiciaire et l’instruction on entamera la préparation du procès » rassure Cheick Sacko.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
00 224 621 50 15 82