À l’occasion de la marche de colère des journalistes des médias privés guinéens organisée hier mardi 7 novembre 2017 dans la ville de Kaloum, les associations de presse ont annoncés dans leur calendrier de protestation et de dénonciation, le dépôt d’une plainte contre les gendarmes qui ont violentés les journalistes à l’escadron numéro 3 de Matam. Contre toute attente, cette annonce n’est pas tombée dans de bonnes oreilles du côté du haut commandement de la gendarmerie nationale.

Présent sur le terrain lors de cette marche, l’officier de la communication du haut commandement de la gendarmerie nationale, commandant Mamadou Alpha Barry, a invité les hommes de médias à sursoir au dépôt de cette plainte.

« D’abord il faut préciser que nous avons pris l’initiative de sécuriser la marche, notre mission est accomplie. Les journalistes ont procédé à leur marche ils ont quitté un point A à un point B personne n’est fâché personne n’est blessé, je pense que c’est l’essentiel de notre mission. » s’est réjoui l’officier.

Par ailleurs, commandant Barry n’a pas manqué de rappeler la relation étroite dit-il, qui existe entre les hommes de médias et la gendarmerie.

« Ça ne nous arrange pas du tout, si vous partez en guerre avec nous. Nous, on ne peut rien faire sans vous, vous ne pouvez rien faire sans nous. Parce qu’à chaque fois qu’on a des activités, qu’on a des cérémonies, vous êtes au premier rang. Encore une fois je vous prie au nom du haut commandement de la gendarmerie, de retirer la plainte vous venez avec nous au niveau du haut commandement on va en discuter et gérer les choses ensemble. » a-t-il plaidé

Pour le moment, aucune réaction suite à cette demande n’a été faite de la part des associations de presse, qui restent toujours plus que jamais déterminées dans le combat pour la liberté en république de guinée.

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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