L’ONU veut aider les petits Etats insulaires menacés par les gangs, la piraterie et le changement climatique
« Les problèmes auxquels sont confrontés les petits Etats insulaires en développement sont des défis mondiaux. Ils sont de notre responsabilité collective », a déclaré M. Ban dans un discours au début de ce débat.
Selon le chef de l’ONU, il faut d’abord aider ces Etats à réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement, alors que les progrès enregistrés sont inégaux malgré des efforts considérables.
Il faut aussi « un programme de développement pour l’après 2015 et des objectifs de développement durable qui répondent aux besoins des petits Etats insulaires en développement », a-t-il ajouté.
« Troisièmement, nous avons besoin d’un accord mondial, significatif et universel sur le climat à Paris en décembre. Les petits Etats insulaires en développement sont en première ligne du changement climatique », a encore dit M. Ban, appelant à aider ces Etats à combattre ce changement climatique et à s’adapter à son impact.
Le chef de l’ONU a rappelé que d’autres menaces pèsent sur les populations des Etats insulaires, qu’il s’agisse du trafic de drogue, du trafic d’êtres humains, de la piraterie et de la criminalité liée aux espèces sauvages.
Les Etats insulaires des Caraïbes sont ainsi vulnérables au trafic de drogue et à la violence des gangs liée à ce trafic, ce qui pèse sur la sécurité et le développement.
S’agissant de la piraterie, Ban Ki-moon a souligné combien l’île Maurice et les Seychelles sont en première ligne de la coopération internationale dans l’océan Indien pour arrêter et poursuivre les pirates somaliens.
Toutefois, les Etats insulaires en développement n’ont pas les ressources pour combattre seuls toutes ces menaces, a-t-il ajouté. « Combattre le changement climatique, promouvoir le développement durable et répondre aux vulnérabilités des petits Etats insulaires en développement exigera des partenariats, des moyens et du leadership », a-t-il conclu.
Centre d’Actualité de l’ONU