Mariage précoce en Guinée : Dr Makalé Traoré dénonce et apporte des solutions…
Selon des études réalisées par » Amnesty International », Chaque année, des milliers de jeunes filles à travers le monde sont mariées avant l’âge de 18 ans et même souvent avant l’âge de 11 ans. Le partenaire qu’on leur impose est parfois beaucoup plus âgé qu’elle. Cette pratique est fréquente en Afrique de l’Ouest, notamment, en guinée Conakry, où plus de la moitié des filles se sont mariées avant l’âge de 18 ans.
Cette situation préoccupe aujourd’hui les femmes défenseurs de droit des femmes en guinée. Dans une sortie médiatique ce vendredi, Dr Makalé Traoré présidente de la COFIG s’est longuement prononcée sur cette question en mettant surtout l’accent sur les conséquences de cette pratique.
« Dans notre pays, si on ne s’occupe pas de question de la population, ce qu’on a pas compris grand chose. C’est pourquoi la rencontre d’aujourd’hui est très fondamentale. Parlons d’économie, parlons d’élections, parlons de tout. Mais, je voudrais que désormais, dans les programmes de société des partis politiques qu’on parle plus de population, qui est un outil de développement économique est durable. Aujourd’hui selon le constat, plus de sept jeunes sur dix n’apportent rien en terme du développement de notre pays. Si on ne considère pas cela comme un défi majeur, ce que on a rien compris vraiment. Donc, je suis content que les leaders politiques, les présidents des partis politiques soient là, tout en espérant qu’à partir de maintenant cette question sera au centre de vos préoccupations. » a-t-elle expliqué largement
Poursuivant son intervention, l’ancienne militante du RPG ajoute.
« Il y’a la situation particulière des jeunes filles. Si les jeunes filles continuent de se marier à l’âge de douze Quinze-ans, vous savez ça va avec l’âge aussi. La formation de la petite fille pour que demain on puisse en tirer profit en terme de dividende démographique, il est important qu’elles soient formées qu’elles ne soient pas mariées tôt, qu’elles puissent avoir un emploi, pour qu’elles soient utiles à son Pays. Donc, il est important qu’on agisse sur plusieurs niveaux d’abord la réduction de taux de mortalité, qui va pousser à faire moins d’enfants par la planification familiale. Prenez l’exemple sur les familles où il y’a deux enfants en général les enfants sont bien nourris, bien scolarisé, bien éduqué et bien soigné, y’a moins de problèmes dans la famille. Prenez les familles qui ont dix enfants se sont des familles qui ont tout les problèmes pour scolariser les enfants et les accompagner » a conclut l’ancienne ministre de la fonction publique.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
00 224 621 50 15 82