La coalition des associations de presse a lancé ce jeudi 17 novembre 2016, une campagne de vulgarisation de la loi portant accès à l’information publique. L’objectif de cette campagne est de porter cette loi à la connaissance de tous les guinéens, qui a été conçu et adoptée par le CNT depuis plus de cinq ans. Elle prend en compte les journalistes et les citoyens pour des questions de gouvernance, de transparence et la rédévabilité.
Selon le comité de suivi de la mise en œuvre de ladite loi, sa vuligarisation va permettre aux guinéens d’être informés de la gestion des affaires publiques.
« La loi d’accès à l’information publique élargie le champ d’action du journaliste guinéen. Quand une personnalité refuse de donner des informations a un journaliste, cette loi aménage des voie de recoure et en suite le régime des sanctions, la peine minimum c’est trois ans de prison ou l’élu local qui refuserait de donner des informations aux citoyens », a déclaré Moussa Iboun Conté coordinateur du comité de suivi
Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la communication, M. Mohamed Condé déplore le fait que l’accès à l’information soit limité en Guinée. « Il est inconcevable que l’administration n’observe pas le principe de redevabilité vis-à-vis du publique. Ce principe de redevabilité commence par l’accès l’information, il a été énoncé dans les textes guinéens. Aujourd’hui nous comprenons les difficultés que rencontre les journalistes dans l’accès a l’information publique » a-t-il fait entendre.
A noter que bon nombre de journaliste ignore aujourd’hui l’existence ainsi que les avantages de cette loi, qui a portant été élaboré depuis plusieurs années. Choses qui expliquent d’ailleurs les difficultés rencontrées par les Hommes de medias dans l’exercice de leur métier en Guinée.
Mohamed Soumah