Mise en place du CNJ : la plateforme « Voix Du Peuple » rappel à l’ordre…

La problématique de la mise en place d’un Conseil National de la Jeunesse (CNJ) fait couler beaucoup d’encres et de salives en république que de Guinée. Un bras de fer existe de nos jours entre le bureau du CNJ qui a été mis en place à Mamou et le ministère guinéen de la jeunesse.

 

À cet effet, la plateforme « la Voix Du Peuple » (VDP) a dans une déclaration rendue publique, ce vendredi 12 mai 2017, indiqué le rôle des parties prenantes dans le processus de mise en place du Conseil National de la Jeunesse.

À l’entame de ses propos, Ibrahima Diallo du SAJELGUI a au nom de la VDP déploré le retard accusé dans le déclenchement de la mise en place du CNJ, quand on sait, dit-il, que l’initiative de mise en place de l’Union panafricaine de la jeunesse est partie de la Guinée, qui pourtant y est non représentée de nos jours faute de CNJ.

Et de poursuivre : « conformément aux recommandations de la charte africaine de la jeunesse ratifiée par la Guinée en 2011, notamment dans l’esprit de son article 11, la mise en place du conseil national de la jeunesse implique les acteurs suivants : le gouvernement à travers le ministère de la jeunesse qui joue le rôle de garant du processus. Et les jeunes organisés au sein des associations et groupements qui sont les principaux acteurs et bénéficiaire du processus .Aucun de ces acteurs cités ne peut unilatéralement mettre en place le conseil national de la jeunesse », a précisé Ibrahima Diallo.

Par ailleurs, la plateforme Voix Du Peuple invite l’ensemble des associations et groupements de jeunes à s’enregistrer auprès du ministère de la jeunesse pour participer activement au processus conformément au communiqué dudit ministère.

Pour finir, Ibrahima Diallo dit ceci : « nous informons les structures de jeunes non agréées de Conakry de la mise en place d’un secrétariat spécial par la VDP chargé d’orienter et de faciliter leur enregistrement auprès des services spécialisés, pour celles de l’intérieur du pays à se rapprocher des services spéciaux de leurs localités »

 

 

Mohamed Kaba Soumah pour Journal

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