C’est à la faveur d’une conférence de presse organisée ce jeudi à la maison des journalistes de Coléah que la présidente de l’ONG femme développement et droits humains à inviter la gente féminine à se battre en se taillant aussi une place au soleil.
Cette rencontre marque le lancement officiel des activités de l’ONG les femmes citoyennes de Guinée. Une structure qui s’engage aussi à œuvrer dans l’épanouissement de la gente féminine.
Moussa Yéro Bah a dans son exposé mis l’occasion à profit pour magnifier les efforts consentis par cette couche à travers le thème les femmes à l’honneur.
Elle a rappelé l’historique du 8 mars et la bravoure de certaines femmes qui ont marqué l’histoire. Dont Jeanne Martin Cissé, Hadja Mafori Bangoura et Hadja Rabiatou Sera Diallo.
« Vous savez que c’est le mois de mars. Tout au long de ce mois il faut mener des activités pour mettre en exergue les maux dont souffrent les femmes et tirer les leçons sur les avancés. C’est bien de dire voici ce qui manque mais il faut qu’on se mette au travail pour atteindre l’objectif qui est visé c’est à dire légalité des sexes. Cela passe forcement par la formation parce que vous ne pouvez pas obtenir un résultat si vous n’êtes pas bien former. Vous ne pouvez pas obtenir des résultats si vous ne voulez pas aller là ou c’est très difficile tel que le font les hommes. Pour avoir des postes de responsabilité aussi il faut être compétitif. Donc il faut arrêter de se victimiser toujours en se mettant au travail» a-t-elle ajouté.
Par ailleurs la conférencière est ensuite revenue sur les violences faites à l’égard des femmes dont figure en bonne place le viol.
Selon elle, les autorités judiciaires doivent sévir contre les coupables de cet acte qui porte atteinte à la dignité des femmes.
Moussa Yéro Bah n’a pas manqué de citer plusieurs exemples de viol à l’endroit surtout des petites filles.
N’bany Sidibé pour Journal Guinée
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