Réconciliation nationale en Guinée: Le rapport enfin présenté aux associations de victimes.
Après sa rencontre avec le chef de l’Etat le 29 juin dernier, la commission provisoire de réflexion sur la réconciliation nationale a procédée ce jeudi à la présentation du rapport aux associations de victimes au palais du peuple.
La rencontre a réunie plusieurs organisations de défense de droit de l’homme et les partenaires techniques et financiers. C’est un document de trois cent pages qui passe en revue les enjeux et les défis liés au traitement de l’histoire douloureuse qu’a connue la Guinée. Selon la CPRN, les consultations nationales ont permis de recueillir l’avis de plus de 9 milles personnes y compris ceux de la diaspora.
L’enquête a portée sur trois thématiques à savoir les faits historiques de violence, des conflits en Guinée et leur incidence sur la cohésion sociale, le phénomène partisan et ethnique et les mécanismes de résolution des conflits. Au terme de son travail, la CPRN a inviter le gouvernement à mettre en place une justice transitionnelle en vue de permettre aux guinéens de se réconcilier.
Malgré l’effort consenti par cette commission, des associations de victime ont émis des réserves. Ils regrettent le fait que ce rapport passe sous silence leur véritable préoccupation.
C’est le cas d’un des membres de l’association plus jamais d’agression en Guinée. << Nous avons émis des réserves qui à notre entendement n'ont pas été prises en compte par la commission provisoire de réflexion sur la réconciliation nationale. Il s'agit notamment de la reclassification des dossiers relatifs au contentieux franco-guinéen. Cette déclassifiassions est à notre avis est une condition indispensable pour la réconciliation. Ensuite nous pensons que la journée du 28 septembre ne pourrait être qu'une journée de gloire, une journée de fierté et non pas une journée de repentance. Chaque peuple a une journée symbolique. Cette journée pour nous reste et demeure celle du 28 septembre. En plus nous avons fais des recommandations à la CPRN pour faire du président feu Ahmed Sékou Touré le symbole de notre liberté>> déclare Yakouba Camara.
N’bany Sidibé pour Journal Guinée