La décision du ministre de l’unité nationale et de la paix, Gassama Diaby de ne plus organiser la 3e édition de la semaine nationale de la citoyenneté continue d’alimenter le débat dans la cité. Ainsi, pour l’ancien ministre de la sécurité et président des acteurs non Étatiques de Guinée, le ministre Gassama aurait tort de ne pas organiser la 3e ou la 4e édition. Dr Sekou Goureïssy Condé, qui s’est exprimé ce jeudi 9 Novembre 2017 au cours d’une sortie médiatique, a également rappelé au ministre Gassama que cette initiative n’est pas faite pour le gouvernement, encore moins pour le président de la République, mais plutôt pour les citoyens Guinéens.

« Le ministre Gassama que je salue bien, aurait tort de ne pas organiser la 3e et la 4e édition de la semaine nationale de la citoyenneté. Parce qu’il n’organise pas pour le gouvernement ou pour le président de la République, mais pour les citoyens Guinéens. D’ailleurs le président de la République était au palais pour la clôture, il faut quand même saluer cet acte du président. Donc ce combat-là est un combat noble qu’il faut mener, parce que Dieu nous a tout donné dans ce pays, sauf le civisme. Il y a la mer, la Bauxite, l’or et même le pétrole. Alors il faut que les écoles primaires et secondaires, et même les universités intègrent le concept de citoyenneté pour que les Guinéens soient fiers d’être Guinéens d’abord, et pour que le civisme et la citoyenneté soient dans nos entreprises partout. Il faut également continuer à enseigner la citoyenneté pour que les Guinéens soient unis, un et indivisibles dans ce pays », a plaidé l’ancien médiateur de la République.

DE L’ACHARNEMENT CONTRE LA PRESSE PRIVÉE !

Ce point qui fait actuellement l’objet de tous les commentaires dans la cité, n’est pas resté en marge dans cette intervention de Dr Goureïssy. Ainsi, comme il en a l’habitude d’ailleurs, cet acteur de la société civile a plaidé pour la réconciliation et le pardon entre la HAC et la presse privée.

« Je connais bien Madame Martine Condé, pour son attachement au respect de la loi et sa rigueur à la violation de la loi. Mais tout le monde peut se tromper à un moment et tout le monde peut évoluer, c’est pourquoi je vais lui rappeler qu’il y a le droit et il y a le compromis. Donc je vous demande tous de vous réconcilier, parce que moi je vais la réconciliation pour mon pays. Mais quand on frappe un journaliste, ce n’est pas une bonne image pour notre pays, quand on arrête un journaliste aussi, ce n’est pas une bonne image pour notre pays », a t-il précisé pour conclure.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée

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