Avant qu’une partie de l’armée ne se soulève le 13 mai et tente de le renverser en son absence, les diplomates occidentaux en poste à Bujumbura auront tout essayé pour dissuader Pierre Nkurunziza de se représenter à l’élection présidentielle du 26 juin.
Les Américains, les Français et la Commission de l’Union européenne ont ainsi insisté auprès de Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale, pour qu’elle publie le 8 mai un communiqué menaçant de poursuites les responsables de crimes et de violences au Burundi.
Voilà pour le bâton. Côté carotte, une voie de sortie a discrètement été proposée par les mêmes au président burundais, ex-professeur de gymnastique et footballeur émérite, sous la forme d’un poste avantageux au sein de… la Fifa, la fédération internationale de foot. Sur le coup, Nkurunziza n’a pas donné suite. Va-t-il reconsidérer l’offre ?
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