Dominic Oduro a été victime de propos racistes
Dominic Oduro a été blessé par les propos racistes dont il a été victime à Alajuela
Dominic Oduro a été victime de propos racistes mardi lors de la partie opposant l’Impact à Alajuela.
HOUSTON | Dominic Oduro n’en revient pas encore d’avoir été la cible, en compagnie de certains de ses coéquipiers, d’insultes racistes à Alajuela, mardi.
Le Ghanéen admet que c’était la première fois de sa carrière qu’un tel incident lui arrivait. Les partisans d’Alajuelense ont notamment fait des bruits de singe à son endroit.
«C’est la première fois que ça m’arrive. C’est différent quand tu lis sur le sujet ou quand tu vois ça à la télé et quand ça t’arrive.
«Ça touche une corde sensible, ç’a commencé dès l’échauffement et ç’a duré tout le long du match. J’espère que ça n’arrivera plus à moi-même ou mes coéquipiers.»
On sentait, hier, qu’Oduro voulait passer à autre chose, même s’il était encore agacé.
«J’essaie de passer par-dessus, a-t-il expliqué. Je pense que certains partisans sont ignorants, ils ont aussi des joueurs de minorités visibles dans leur équipe.
«Maintenant, je veux seulement mettre ça derrière moi pour me concentrer sur notre prochain match et la finale de la Ligue des champions.»
Au moins, Oduro s’est vengé en participant aux deux buts des siens.
«Dominic a grandement contribué sur les deux buts et, au moins, ça ne l’a pas perturbé pendant le match», a noté Patrice Bernier.
Des excuses
L’Impact a déjà porté plainte à la CONCACAF à la suite des événements.
Un joueur d’Alajuelense, Jonathan McDonald, a même pris le temps de s’excuser personnellement à Oduro par l’entremise de Twitter.
«Vous me l’apprenez et s’il l’a fait, c’est vraiment bien, il s’en est rendu compte, a mentionné le milieu de terrain. Je l’apprécie et j’espère que les partisans vont en tirer une leçon.»
Laurent Ciman estime qu’il faut oublier les égarements de quelques imbéciles.
«Je pense que, comme dans le monde, c’est une infime partie du public qui a fait ça. Il y a toujours des gens qui sont bêtes sur la terre, il faut vivre avec.»
Minorité
Cela dit, Bernier assure qu’il ne faut pas porter un jugement sur les agissements d’une minorité de partisans.
«Ce sont des choses que j’ai déjà vues moi-même, mais c’est une minorité et il ne faut pas catégoriser tous les Costaricains.»
Oduro, quant à lui, espère ne jamais avoir à revivre ça.
«Ce n’est pas sain pour le sport et je ne veux pas que ça se produise quand je suis sur le terrain.»
Battre les meilleurs
Même si Herediano semblait être un adversaire plus facile, les joueurs de l’Impact sont contents d’affronter Club América en finale de la Ligue des champions.
Le club de Mexico, qui avait perdu le premier match 3 à 0 au Costa Rica, a complètement écrasé Herediano au match retour, l’emportant 6 à 0 avec cinq buts dans la seule première demie.
«J’avais dit, bien avant de jouer le match, que je voulais affronter América, a rappelé Patrice Bernier. On veut jouer contre les plus grosses équipes.»
«Si on veut être les meilleurs, il faut battre les meilleurs», a ajouté Ignacio Piatti.
Difficile
Les joueurs de l’Impact sont bien conscients du défi titanesque qui les attend, surtout lors du match aller, le 22 avril prochain.
«Ça va être difficile, 100 000 personnes, ce n’est pas facile, mais c’est un gros élément de motivation», dit Piatti.
«Dans la Copa Libertadores, au Brésil, il y avait 60 000 personnes, alors je sais un peu c’est quoi.»
D’ailleurs, Nacho aura une nouvelle occasion de se qualifier pour la Coupe du monde des clubs. L’an passé, son ancienne formation San Lorenzo s’est qualifiée, mais il s’est joint à l’Impact avant le tournoi mondial.
«C’est sûr qu’on est rendus proches de la Coupe du monde des clubs, mais on sait qu’América est une très bonne équipe.»
Stade mythique
C’est dans un stade mythique que l’Impact va affronter América dans moins de deux semaines.
Ouvert en 1966, l’Azteca peut accueillir plus de 105 000 spectateurs pour des matchs de soccer et possède une riche histoire.
«Club América est probablement le plus gros club de la CONCACAF et l’histoire du stade Azteca parle d’elle-même avec deux finales de la Coupe du monde», indique Bernier.
Laurent Ciman reconnaît l’ampleur du défi, mais préfère se concentrer sur la rencontre de demain.
«Ça va être un rendez-vous extraordinaire dans un stade extraordinaire. À l’heure d’aujourd’hui, on ne regarde pas ça parce qu’on doit prendre des points samedi.»
Hostile
Si on pensait que la foule était hostile mardi soir, à Alajuela, ou lors du quart de finale à Pachuca, on n’avait rien vu, estime Dominic Oduro.
«Pachuca était un peu hostile, mais ça, ça sera fou. C’est une religion là-bas, on ne pourra même pas s’entendre sur le terrain, mais j’adore ça.
«Plein de légendes ont joué sur ce terrain et je vais me nourrir du bruit ambiant dans le stade.»
Battre les meilleurs
Le club de Mexico, qui avait perdu le premier match 3 à 0 au Costa Rica, a complètement écrasé Herediano au match retour, l’emportant 6 à 0 avec cinq buts dans la seule première demie.
«J’avais dit, bien avant de jouer le match, que je voulais affronter América, a rappelé Patrice Bernier. On veut jouer contre les plus grosses équipes.»
«Si on veut être les meilleurs, il faut battre les meilleurs», a ajouté Ignacio Piatti.
Difficile
Les joueurs de l’Impact sont bien conscients du défi titanesque qui les attend, surtout lors du match aller, le 22 avril prochain.
«Ça va être difficile, 100 000 personnes, ce n’est pas facile, mais c’est un gros élément de motivation», dit Piatti.
«Dans la Copa Libertadores, au Brésil, il y avait 60 000 personnes, alors je sais un peu c’est quoi.»
D’ailleurs, Nacho aura une nouvelle occasion de se qualifier pour la Coupe du monde des clubs. L’an passé, son ancienne formation San Lorenzo s’est qualifiée, mais il s’est joint à l’Impact avant le tournoi mondial.
«C’est sûr qu’on est rendus proches de la Coupe du monde des clubs, mais on sait qu’América est une très bonne équipe.»
Stade mythique
C’est dans un stade mythique que l’Impact va affronter América dans moins de deux semaines.
Ouvert en 1966, l’Azteca peut accueillir plus de 105 000 spectateurs pour des matchs de soccer et possède une riche histoire.
«Club América est probablement le plus gros club de la CONCACAF et l’histoire du stade Azteca parle d’elle-même avec deux finales de la Coupe du monde», indique Bernier.
Laurent Ciman reconnaît l’ampleur du défi, mais préfère se concentrer sur la rencontre de demain.
«Ça va être un rendez-vous extraordinaire dans un stade extraordinaire. À l’heure d’aujourd’hui, on ne regarde pas ça parce qu’on doit prendre des points samedi.»
Hostile
Si on pensait que la foule était hostile mardi soir, à Alajuela, ou lors du quart de finale à Pachuca, on n’avait rien vu, estime Dominic Oduro.
«Pachuca était un peu hostile, mais ça, ça sera fou. C’est une religion là-bas, on ne pourra même pas s’entendre sur le terrain, mais j’adore ça.
«Plein de légendes ont joué sur ce terrain et je vais me nourrir du bruit ambiant dans le stade.»
Journal de Montréal