Marquinhos: «La force de Marseille? Leur collectif»

Marquinhos: «La force de Marseille? Leur collectif»

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Marquinhos et le PSG espèrent frapper un grand coup dimanche 5 avril sur la pelouse de l’Olympique de Marseille.Reuters / Stefan Wermuth

Avant d’affronter l’Olympique de Marseille au stade Vélodrome dimanche soir, Marquinhos reste prudent. Le prometteur défenseur brésilien de 20 ans du PSG, reconverti arrière latéral droit, se méfie de l’intensité physique proposée par les joueurs de Marcelo Bielsa.

RFI : A quel genre de rencontre vous attendez-vous dimanche soir ?

Marquinhos : C’est le classico. On sait que c’est un match spécial pour les supporteurs et pour nous aussi. J’espère que l’on fera un bon match, avec un bon état d’esprit. Ce sera difficile de jouer là-bas, mais on est prêts.

En Italie, lorsque vous portiez le maillot de l’AS Rome, vous avez joué des derbys face à la Lazio. Est-ce la même ambiance ?

Oui, c’est à peu près pareil. Le plus important dans ce type de match, c’est la victoire. Tous les joueurs de foot au monde rêvent de ce genre de rencontre, rêvent de jouer devant une telle ambiance.

En remportant ce match, prendriez-vous une option sur le titre ?
On sait que c’est un match important et décisif. Mais le championnat est encore long. Tous les matchs seront décisifs jusqu’au bout. On doit les aborder comme des finales. On ne doit plus perdre de points.

Vous abordez ce mois d’avril décisif dans la peau du leader du championnat. Qu’est-ce que cela change au niveau de la mentalité du groupe ?

Cela apporte de la confiance. Chaque match, on fait de notre mieux pour progresser. On reste en lice dans les quatre compétitions (Ligue 1, coupe de France, coupe de la Ligue et Ligue des champions). Ce mois d’avril sera très important, on va jouer tous les trois jours et ce ne sera pas facile. Mais nous avons un bel effectif, tout le monde devra être à 100%. C’est à ce moment-là que les grands joueurs répondent présent.

A chaque match que je débute comme arrière droit, je me sens plus à l’aise et meilleur. Mais j’ai une préférence pour l’axe, j’y suis plus habitué, je prends plus de plaisir.

Vous êtes arrivé en 2013 au PSG comme défenseur central, mais aujourd’hui, vous semblez vous installer dans le poste d’arrière latéral droit. Est-ce une reconversion définitive ?

C’est une question d’adaptation. A chaque match que je débute comme arrière droit, je me sens plus à l’aise et meilleur. Mais j’ai une préférence pour l’axe, j’y suis plus habitué, je prends plus de plaisir. Mais je reste à la disposition du coach, même pour jouer au milieu du terrain.

Marseille met beaucoup d’intensité physique à chaque début de match. Cette rencontre sera-t-elle au niveau de l’intensité proposée en Ligue des champions ?

C’est la philosophie de Marseille et de Bielsa. Marseille est une équipe qui joue avec beaucoup d’intensité. Leur collectif est leur force. Au Parc des Princes, à l’aller, ils ont très bien joué (victoire 2-0 du PSG le 9 novembre 2014) et nous ont mis beaucoup de pression lorsque nous avions le ballon. Ce sera un match de grand niveau, il faudra être à 100%. Sinon, ce sera difficile pour nous.

Touché à la cuisse, vous avez manqué le match du Brésil face à la France (succès 3-1 des Brésiliens au Stade de France) en raison d’une blessure à la cuisse. Regrettez-vous cette absence ?

C’était une petite déception. Jouer à Paris contre la France, ça aurait été très spécial. Dommage. C’était dur, mais je ne pouvais pas prendre de risque. Je me suis reposé et aujourd’hui, tout va bien. Je suis quand même allé au Stade de France, j’ai regardé le match comme un supporteur. C’était une belle rencontre, mais je préfère être à côté de mes coéquipiers plutôt que dans les tribunes. J’espère avoir une autre opportunité de jouer avec eux.

Propos recueillis en conférence de presse par Christophe Diremszian