Dès l’entame, le secrétaire de la fédération guinéenne de football, Ibrahima Blasco Barry, a précisé qu’en route pour Harare au compte de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2017, le Syli fera un regroupement de six jours en Afrique du Sud en septembre pour s’acclimater avant de s’envoler le lendemain pour le Zimbabwe où il en découdra avec les Warriors.

« Nous sommes également entrain de faire de sorte que l’équipe face un regroupement de cinq à six jours en Afrique du Sud pour permettre de casser la fatigue Paris- Harare », a-t-il annoncé.

Poursuivant, Blasco Barry a rajouté, que le Syli, exempté du tour préliminaire de la Coupe du monde 2018, pourrait disputer deux matches amicaux de préparation, l’un contre les Fennecs le 9 Octobre en Algérie et l’autre trois jours après, donc le 12, contre le Maroc à Agadir.

« Au-delà de l’Algérie, le Maroc sollicite nous rencontrer. Au regard de tous les résultats et de ce qu’on dit, ces grandes nations nous sollicite. Ce match devrait se tenir le 12 octobre à Agadir ».

En attendant, M. Barry confirme que son institution est bel et bien en discussion avancée avec l’Algérie et le Maroc pour des matches amicaux contre la sélection nationale en octobre prochain.

Prenant la parole à son tour, Luis Fernandez est longuement revenu sur la défaite du Syli national contre le Swaziland lors de la première journée des éliminatoires de la CAN 2017 au Maroc.

« Je reviens avec un peu de déception. Déçu d’avoir loupé le match contre le Swaziland. On va essayer de retravailler pour que l’équipe prépare bien le prochain match. Je suis toujours aussi motivé et déterminé pour trouver la solution afin qu’on gagne le prochain match », a-t-il entamé.

Revenant sur les raisons de la défaite de ses poulains, Luis Fernandez se justifie. « On a été perturbé par certains éléments qu’on n’a pas pris les trois points qui étaient censés être important. J’aurai préféré jouer ici à Conakry qui aurait été différent. Jouer aussi loin et sans ambiance ce ne sont pas des conditions qui peuvent aider une équipe à gagner », a-t-il enchaîné.

Abordant le cas des joueurs ayant refusé de rejoindre le Syli, Fernandez dit avoir tout tenté. « On a tout essayé avec tous les moyens de communication. Tout a été tenté pour qu’on l’on puisse discuter (…). Je n’ai pas failli à mon rôle mais eux ont failli vis-à-vis de vous, aux supporters, aux anciens qui ont toujours respecté ce maillot. On va tranquillement réfléchir et analyser. Ceux qui sont venus en cours on tenté de nous aider mais ça n’a pas fonctionné », dit-il.

Pour le retour des cadres, Luis Fernandez demande des excuses publiques de la part des concernés.

Aux entraineurs Hervé Renard, Alain Giresse, et Claude Le Roy, qui ont l’ont vertement critiqué, Fernandez met la balle à terre. « J’ai eu l’occasion de lire ces fameuses critiques. Il faut savoir accepter les critiques. J’espère un jour jouer contre eux et ça, je ne réponds pas ».

Interpelé sur sa présence en France au lieu de Conakry, Fernandez soutient que 80 à 90 % des joueurs guinéens évolue à l’étranger, ajoutant que le Syli a beaucoup d’attaquants mais qu’il manque de réservoirs de milieux de terrain, de défenseurs et de gardien. Pour superviser le championnat national, Luis Fernandez a présenté son adjoint qui résidera en Guinée.

Interrogé sur l’agenda du Syli cadet, qualifié à la Coupe du Monde de sa catégorie au Syli, Ibrahima Blasco Barry annonce. « Avec l’appui du sponsor, l’équipe a été envoyée en préparation à Al Jadida au Maroc. Les enfants se portent bien et s’entrainent en toute sérénité ».

Dans la foulée, Blasco Barry a rajouté qu’une délégation, comprenant le coach Hamidou Camara, s’envolera dans les prochains jours pour Santiago au Chili en vue d’assister au tirage au sort des groupes de la coupe du monde (U- 17). « Sauf changement de calendrier, après le Maroc, le Syli cadet sera à Sao- Paulo au Brésil avant de rallier le Chili en Octobre ».