Le premier ennemi d’une révolution c’est la confusion, affirmait le feu Ahmed Sékou TOURE.
Cette affirmation est-elle partagée par le chef de fil de l’opposition? Peut-être oui mais son application est devenue une patate chaude dans sa main.
En Guise d’exemple, les frondeurs dirigés par le président du bloc libéral n’ont pas été invité à prendre part à la dernière plénière de l’opposition.
C’est un secret de polichinelle d’affirmer que la crise qui mine l’opposition républicaine persiste.
Apparemment ceux qui s’opposent à l’application de l’accord politique du 12 octobre dernier ne sont pas les bienvenus au sein du groupe. C’est du moins ce que l’on puisse dire.
Dr Faya Milimouno et ses potes préviennent qu’ils ne se laisseront pas faire.
« Nous n’allons pas brûler les étapes. Nous restons sereins et nous allons essayer d’interpréter la charte de l’opposition pour que tous ceux qui ont manqué aux dispositions de la charte puissent avoir un avertissement clair » a martelé Dr Faya Milimouno ».
Les adversaires d’Alpha Condé risquent de sacrifier leur union sacrée qui a toujours été l’arme fatale pour faire trembler le patron du palais Sékhoutouréya. Ils font face à une crise qui secoue la maison commune.
Si Cellou Dalein Diallo et son groupe entendent épargner au peuple de Guinée une nouvelle crise politique à travers la signature du dernier accord, les frondeurs aussi soutiennent qu’ils se battent pour la défense des droits des citoyens.
Conséquence, c’est cette même population qui est prise en otage.
Pour Dr Faya Millimouno, les partis majoritaires veulent dicter leur loi au sein de l’opposition. C’est le cas de l’union des forces démocratiques de Guinée qui, pour l’instant se considère comme le meilleur animateur de la vie politique Guinéenne. Leur force réside surtout dans leur électorat, donc pour elle aucune voix dissonante n’est acceptable dans les rangs de l’opposition républicaine.
Cette tourmente que connait les opposants au régime condé est pour le moment une aubaine pour Koro Alpha qui, il faut le rappeler, avait prédit la fin de l’opposition en Guinée.

N’bany Sidibé pour Journal de Guinée

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